ANAÏS MEUNIER
Je travaille au pastel sec, à l’aquarelle et à l’huile.
Mon travail n’est pas décoratif ou “instagrammable” car il présente parfois des écarts chromatiques dans les règles de l’harmonie colorée. N’ayant pas eu la chance de faire une école d’art, mon approche créative est très instinctive.
Parfois très saturés ou illustratifs, les sujets sont issus de souvenirs dans lesquels se distingue la volonté de tout saisir où la surreprésentation peut parfois être envahissante, comme pour approuver l’acquisition d’une certaine technique autodidacte.
À présent, je m’oriente vers un détachement du détail tout en étant plus juste concernant le choix des couleurs, des ombres, de la lumière, de l’expression, de l’atmosphère, de l’ambiance.
L’intérêt n’étant plus de représenter la réalité telle que nous l’observons au premier coup d’œil, mais plutôt celle qui nous apparaît lorsque nous prenons le temps de la contempler, de s’en imprégner.
Je tente de développer cette approche en saisissant la douceur de l’air à l’aquarelle, la densité du maquis et la texture de la roche au pastel, et plus globalement la beauté du quotidien à la peinture à l’huile.
Je partage mon expérience et mes connaissances en tant qu’animatrice au sein de la CPIE centre Corse A Rinascita de Corte, au centre hospitalier Corte-Tattone, dans l’association Girandulibru de Venaco, et au travers de cours particuliers.
Je puise mon inspiration chez des artistes comme Claude Monet, Thierry Lefort, Bob Dylan, Edward Hopper, Liu Xiaodong, Nicolas de Staël ou encore Seth Armstrong, tout en cherchant à définir ma vision de la représentation de la beauté.
D’ici le printemps 2026, ma première série d’huile sur toile reprenant progressivement les fondements précédemment évoqués sera disponible. En attendant, la série d’illustrations sur la Corse continue.